MOULIN DE RUFFIN

 

Ce moulin à tan est signalé en 1462.

 

Avant la révolution, le moulin a 2 roues et appartient à Louis de Noailles. A cause de l’émigration de deux de

ses enfants, il voit son moulin mis au nombre des biens supprimés par la République. Il est vendu.

 

En 1864, M. Romain TRILLON achète le moulin et lui donne à partir de cette date une expansion considérable.

 

Mais en 1877, les travaux de transformation et de modernisation du matériel  terminés, un incendie éclate et détruit le moulin. M. TRILLON profite de ce coup du sort pour reconstruire à neuf son moulin et y installe les les machines les plus performantes.

 

Le moulin est alors le plus important de France et le restera jusqu’à la construction des Moulins de Corbeil.

 

En 1895 un nouvel incendie détruit l’édifice qui est reconstruit l’année suivante. Celui-ci fonctionne

sans encombre jusqu’en 1905 époque à laquelle il est victime d’une effroyable catastrophe.

 

« Dimanche à 8 heures et demie du soir, toute la partie nord du moulin de Ruffin, haut de 5 étages et appartenant à M. TRILLON, s’est écroulée avec un fracas épouvantable qu’on a entendu d’un kilomètre. Cette partie du moulin était transformée en magasin de blé et de farine.

La route de Ruffin à Bréchamps qui longe le moulin est remplie de pierres, de débris de toutes sortes, de

sacs à blé et de farine éventrés, jusqu’à la hauteur du premier étage. » (le journal de Dreux du 6/12/1905)

 

Au chapitre des évènements fâcheux survenu au moulin, il faut encore citer celui du 23 avril 1919 qui, sous la forme d’un incendie termine la glorieuse carrière du moulin.

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Les bâtiments sont transformés en lieu de stockage pour les céréales jusqu’environ 1960.

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Extrait du livre de Jean-Paul DETOURNAY

"NOGENT-LE-ROI et son CANTON

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