Notre Patrimoine
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Dès l'époque gallo-romaine, Nogent, par sa situation, eut à assumer un rôle de place forte. Mais l'existence de l'agglomération est attestée formellement dès le début du XIe siècle dans un acte qui situe l'abbaye de Coulombs "non loin du chasteau de Nogent".
La proximité de cette grande abbaye, la présence du château sur un site défensif, la prééminence d'illustres seigneurs, contribuent à faire naître la ville dès le Moyen-âge.
Dès l'époque gallo-romaine, Nogent, par sa situation, eut à assumer un rôle de place forte. Mais l'existence de l'agglomération est attestée formellement dès le début du XIe siècle dans un acte qui situe l'abbaye de Coulombs "non loin du chasteau de Nogent".
La proximité de cette grande abbaye, la présence du château sur un site défensif, la prééminence d'illustres seigneurs, contribuent à faire naître la ville dès le Moyen-âge.
Dès l'époque gallo-romaine, Nogent, par sa situation, eut à assumer un rôle de place forte. Mais l'existence de l'agglomération est attestée formellement dès le début du XIe siècle dans un acte qui situe l'abbaye de Coulombs "non loin du chasteau de Nogent".
La proximité de cette grande abbaye, la présence du château sur un site défensif, la prééminence d'illustres seigneurs, contribuent à faire naître la ville dès le Moyen-âge.
Henri HUET était bien connu et ses écrits poétiques lui avait fait une juste renommée. Il publia plusieurs recueils de poésie. Le premier regroupa ses écrits poétiques entre 1880 et 1909 et le second intitulé « Les semailles poétiques » parut en 1912.
Voici quelques poèmes portant des noms évocateurs : Les carillons de l’abbaye de Coulombs, le Roulebois, le mariage de Mlle ROULEBOIS.Il exerça son talent dans un autre style littéraire et plusieurs romans sortirent de sa plume.
« Gandolin » publlié en 1903 en feuilleton dans un journal local « Le Petit Républicain ». – Un roman qui intéresse les Nogentais « La terre réparatrice » Agréable à lire, ce roman fait revivre, dans les rues de Nogent-le-Roi ou dans les couloirs du château, des personnages ayant réellement existé.
Voici une poésie sur le Roulebois
« Quand j’évoque par la pensée,
O mon cher petit Roulebois,
Ma Jeunesse trop tôt passée,
J’éprouve les plus doux émois
A revoir couler ton eau claire
Qui dans Nogent semble, pour plaire,
Des maisons lécher les parois.
Pour l’amateur de pittoresque,
Que de coins, d’endroits précieux ;
Ici, c’est une vieille fresque
Pignons et ponts capricieux
Là tu passes sous une voûte
Si noire qu’on n’a pas de doute
Que tu ne verras plus les cieux
Vaillant moteur de la turbine,
Tu prêtes ta force au moulin
Donnant à l’immense bobine
Le rythme de ton chant câlin.
Puis déversant plus bas ton onde,
Tu reprends ta route féconde
Et ton murmure cristallin.
Et, suivant tes jolis méandres,
Ah, Combien de fois en bateau,
Remontant au moulin de Chandres,
Jusqu’au pied même du coteau
Je redescendais en silence
Dans une douce somnolence
Sur ton courant en serpenteau.
Les fauvettes mêlaient leurs notes
Aux trilles de joyeux pinsons,
Et les trop farouches linottes
Volaient de buissons en buissons.
Parfois, au bord d’une racine,
Un rat-d’eau que la peur fascine,
Montrait des yeux pleins de soupçons.
Puis soudain de bruyants ramages
Retentissaient le long des clos.
Ah !, quels caquets, quelles images,*
Ah ! Quels cancans et quels grelots ;
C’étaient les vaillantes laveuses
Riant et, de leurs mains nerveuses
Battant leur linge dans les flots.
Avec toir l’on n’a pas de gêne,
On jette en ton lit sans façons,
Tout ce qui nuit à l’hygiène,
Baste ! C’est bon pour les poissons !
Ce qui n’empêche qu’on rançonne
Ton eau pure qu’on assaisonne
Pour sa douceur dans les cuissons.
Tu n’est pas canal de Venise,
Tu ne connais pas la fierté ;
Chacun avec toi fraternise
En toute aisance et liberté.
Que m’importe la politique
Guerres de clocher, de boutique,
Tes eaux versent l’égalité.
Laisse passer hommes et chose,
Va, poursuis toujours ton chemin ;
Fais le bien sans chercher les causes,
Tu ne crains pas le lendemain.
Ainsi que le temps dans sa course,
Tu renais sans cesse en ta source,
Au service du genre humain.
Henri HUET